Le Dr Maurizio Battino, directeur de la délégation de la Fondation universitaire ibéro-américaine (FUNIBER) en Italie, étudie avec d’autres chercheurs les effets anti-inflammatoires, antioxydants et immunomodulateurs de l’acide alpha-linolénique (ALA) dans la prévention de certaines maladies.
L’ALA est un acide gras élémentaire polyinsaturé à longue chaîne de la série oméga-3 que l’on trouve dans les végétaux, principalement dans la partie grasse des graines oléagineuses, les noix, les baies et les légumineuses. Il s’agit d’un élément de base pour la survie de l’homme, mais il n’est pas synthétisé par l’organisme et doit donc être obtenu par le biais de l’alimentation ou de suppléments.
Plusieurs études ont montré que cet acide gras a divers effets biologiques, jouant un rôle important dans la prévention de nombreuses maladies, telles que les pathologies cardiovasculaires, la formation de plaques d’athérome et la régulation de la tension artérielle. Des études approfondies associent également cet acide gras à la prévention de certains types de cancer, à l’optimisation des affections causées par des maladies auto-immunes, telles que la sclérose en plaques et l’arthrite rhumatoïde, et à la réduction du risque de certains phénomènes liés à des processus inflammatoires, tels que la pneumonie.
Dans une recherche récente, le Dr Battino et un groupe de chercheurs ont révisé les études sur les effets anti-inflammatoires, antioxydants et immunomodulateurs de l’ALA dans diverses situations pathologiques ou physiologiques. L’objectif était de comprendre le rôle possible de l’ALA dans la prévention d’un état inflammatoire, pro-oxydant et immunitaire déséquilibré grave, tel que celui qui se produit avec le coronavirus 2019 (COVID-19).
Résultats de la recherche
La recherche a montré que l’ALA possède des effets bénéfiques dans diverses situations physiopathologiques dans l’état inflammatoire en régulant négativement la sécrétion et l’expression de diverses cytokines, également liées à la tempête de cytokines qui se produit lors de l’infection par le SRAS Cov-2. Dans le stress oxydatif, en minimisant les niveaux de ROS dans différentes situations pro-oxydantes. Dans les situations de dysrégulation immunitaire, notamment en minimisant la sécrétion de cytokines par les macrophages et en augmentant la polarisation des macrophages vers un phénotype M2 anti-inflammatoire.
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La Fondation universitaire ibéro-américaine (FUNIBER) promeut divers programmes dans le domaine de la santé et de la nutrition, tels que le Master international en Nutrition et Diététique, en collaboration avec l’université polytechnique de La Marche.