L’ambassade de la République d’Angola auprès du Royaume d’Espagne a organisé une table ronde jeudi dernier, 8 février, à Madrid, Espagne, pour commémorer le premier anniversaire de la visite du Roi et de la Reine d’Espagne en République d’Angola. L’événement a été présidé par Alfredo Dombe, ambassadeur d’Angola au Royaume d’Espagne, en présence de la directrice générale pour l’Afrique du gouvernement espagnol, Alicia Rico Pérez del Pulgar, du directeur de Casa África, José Segura Clavell, du Dr F. Álvaro Durántez Prados, directeur des relations institutionnelles de la Fondation de l’Université ibéro-américaine (FUNIBER) et de la FUNIBER d’études ibéro-américaines et d’ibérophonie.
Dans une atmosphère de fraternité, plusieurs présentations ont été faites sur l’impact de la coopération économique entre l’Angola et l’Espagne sur le développement de la République d’Angola, où l’idée d’ibérophonie a été le thème dominant tout au long du débat.
La session, modérée par Emília Almeida, conseillère économique de l’ambassade d’Angola au Royaume d’Espagne, a débuté par un message de bienvenue de l’ambassadeur d’Angola en Espagne, Alfredo Dombe, qui a souligné l’amitié et la coopération entre l’Espagne et l’Angola, à un moment où s’ouvre « un nouveau chapitre dans les relations » et où « l’alliance se renforce » dans les domaines commercial et culturel. L’ambassadeur Dombe espère que cet événement sera un « catalyseur de réflexions stratégiques et d’attitudes importantes vers de nouveaux partenariats ».
D’autre part, l’ambassadeur angolais a mentionné l’Universidade Internacional do Cuanza (Università Internazionale di Cuanza, UNIC), située au cœur de l’Angola, dans la province de Bié, développée par FUNIBER. Dombe affirme que « la langue espagnole doit être comprise et apprise » en Angola.
La directrice générale du gouvernement espagnol pour l’Afrique, Alicia Pérez del Pulgar, a également fait référence à l’UNIC et à la coopération éducative, affirmant que « ce grand espace ibéro-américain est un lien de valeurs culturelles comme celui que nous avons dans la Communauté ibéro-américaine des nations ». Rico Pérez a rappelé l’importance politique et symbolique du voyage du Roi et de la Reine, qui a été précédé d’une visite en Espagne du président angolais.
L’Angola est un partenaire et un point de référence pour le gouvernement espagnol, qui s’est engagé à soutenir financièrement l’internationalisation des entreprises espagnoles en Angola. L’Espagne est le troisième importateur européen de pétrole brut en provenance d’Angola, et les opérations en cours de Navantia et d’Airbus sont également mises en évidence.
José Segura Clavell, directeur de Casa África (basée à Las Palmas de Gran Canaria), a parlé des accords de la COP 28 : Coopération entre l’Afrique et l’Europe dans la transition énergétique : Hydrogène vert. M. Segura Clavell a déclaré que l’Angola est « un pays stable » et a félicité les organisations qui « se sont souvenues de la visite du Roi pour renforcer les relations », ainsi que les membres des communautés angolaise et espagnole et les hommes d’affaires espagnols.
Dans ce contexte, Álvaro Durántez a souligné les principales réalisations dans l’évolution historique des relations hispano-angolaises, qu’il a qualifiées « excellentes », considérant que l’Angola, en collaboration avec des pays amis comme l’Espagne, sera en mesure de réaliser « un rapprochement substantiel avec la Communauté ibéro-américaine, contribuant ainsi de manière décisive à l’articulation de l’espace intercontinental de l’ibérophonie, qui inclut les pays africains, car l’effet d’attraction logique favorisera la liaison générale du groupe hispanique et lusophone ». D’autre part, M. Durántez estime que l’Angola est un « point d’équilibre » entre l’Afrique du Sud et le Nigeria.
Des ambassadeurs africains, notamment lusophones, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Mozambique et de la Guinée équatoriale hispanophone, ainsi que l’ambassadeur du Portugal et d’autres représentants de haut niveau de pays hispanophones et lusophones ont assisté à l’événement.