Conférence du directeur de la Chaire FUNIBER de la Fondation Gustavo Bueno

Conférence du directeur de la Chaire FUNIBER de la Fondation Gustavo Bueno

Le directeur des relations institutionnelles de la Fondation universitaire ibéro-américaine (FUNIBER) et de la Chaire d’études ibéro-américaines et d’ibérophonie, F. Álvaro Durántez, est revenu à l’École de philosophie d’Oviedo dans le cadre du IIe Foro Iberoamericano y de la Iberofonía organisé par FUNIBER, l’Association ibéro-américaine de communication (Asociación Iberoamericana de la Comunicación, ASICOM), l’Académie de Diplomatie du Royaume d’Espagne et la Fondation Gustavo Bueno (FGB). Dans ce contexte et en présence de l’ambassadeur de la République d’Angola, M. Alfredo Dombe, M. Durántez a souligné le statut de l’Angola en tant que principal pays de l’Iberophonie continentale, en tant que plus grande nation africaine lusophone, ainsi que les opportunités qui en découlent. 

Deux ans après son deux ans après sa conférence au cycle de conférences de l’École de philosophie d’Oviedo de la Fondation Gustavo Bueno, le Drf. Álvaro Durántez est revenu dans le même auditorium pour présenter l’état d’avancement du processus de rapprochement institutionnel, multilatéral, culturel et éducatif entre les pays hispanophones et lusophones du monde entier.

Dans ce contexte, M. Durántez a présenté en détail l’évolution de la tendance au rapprochement général entre le groupe des pays ibérophones—une tendance et une doctrine connue sous le nom académique de pan-ibérophonisme ou d’ibérophonie—ainsi que les principales avancées observées au cours de la dernière période.

Parmi les étapes vérifiées dans les sphères officielles et intergouvernementales, il a souligné la visite d’État du roi et de la reine d’Espagne en Angola en février 2023 et les accords conclus lors du sommet ibéro-américain de Saint-Domingue en mars de l’année dernière, qui a officiellement reconnu que l’espagnol et le portugais, « langues sœurs, complémentaires et mutuellement compréhensibles, sont la matrice d’un riche patrimoine culturel, linguistique et humain partagé à l’échelle mondiale par 850 millions de personnes ». Pour reprendre les termes du directeur de la Chaire FUNIBER, « ce qui définit l’espace mondial de l’ibérophonie ».

Parmi les étapes franchies dans le domaine de l’éducation et de la société civile, M. Durántez a souligné la création de la Chaire FUNIBER d’études ibéro-américaines et d’ibérophonie, il s’agit d’une chaire du réseau de la Fondation universitaire ibéro-américaine, de nature intercontinentale, interuniversitaire, interdisciplinaire et bilingue, « la première du genre au monde en termes d’objet d’étude ».

En présence de l’ambassadeur de la République d’Angola en Espagne, M. Alfredo Dombe, l’orateur a souligné le rôle fondamental que l’Angola peut jouer en tant que pays central en Afrique en raison de sa position stratégique, de son action diplomatique, de sa dimension territoriale, de son poids démographique et économique croissant et de sa spécificité culturelle.

À cet égard, il a souligné le fait que l’Angola représente le premier pays du continent ibérophone en tant que plus grande nation africaine lusophone. Cette condition, selon le directeur de la Chaire FUNIBER, confère à l’Angola « un élément différenciateur en Afrique qui le relie à une trentaine de pays hispanophones et lusophones sur tous les continents, soit près de 900 millions de personnes dans le monde : l’ibérophonie ».Selon le professeur, l’Angola pourrait contribuer de manière décisive à l’articulation de l’espace intercontinental de l’ibérophonie—qui inclut les pays africains—car l’effet logique de la traction favorisera la liaison générale du monde hispanophone et lusophone dans son ensemble.